mardi 29 mai 2012

Délire de Roses, Caron


Oui c'est vrai, le floral-fruité, c'est la facilité, l'assurance pour une marque d'attirer une clientèle plus jeune. Pourtant, j'aime bien Délire de Roses, comme on aime le vernis à ongles ou le lipstick fuchsia. Une simple rose verte et citronnée et son inévitable litchi acidulé évoluant vers un macaron praliné à la rose. Délire de Roses ne sombre pas dans le sirupeux, il reste sec, biscuité puis poudré.




Pourtant, de loin, Délire de Roses me rappelle l'odeur des salons de coiffure et de leurs shampooings, laques et autres sérums, voire l'odeur des poupées Barbie. Ce n'est pas franchement chic, mais c'est facile à porter, espiègle, au sillage discret pour une tenue exemplaire et incitera peut-être à découvrir le patrimoine Caron.


Lindsay Lohan dans "Lucky Girl"

10 commentaires:

  1. Hello,

    J'irai le sentir quand je serai sur Paris. Je connais plus Caron pour ses poudres ( parfumées à la rose ! ) que pour ses parfums. Je me souviens de Nocturnes que j'aimais beaucoup, Délire de Roses doit être agréable dans un autre style apparemment !
    Bonne soirée !

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    1. N'allez pas chez Caron exprès pour Délire de Roses non plus... Mais il sympa, marrant. En revanche je ne connais pas leurs poudres, ça m'intéresse!

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    2. Les poudres Caron sont vraiment mythiques, j'espère seulement qu'elles n'ont pas été reformulées. La présentation est différente en province ( enfin il me semble ) : il y a des poudres libres très fines, quasiment impalpables même, et des poudres compactes. Ici c'est un boîtier classique mais sur Paris, il y plusieurs présentations. T. Leclerc c'est bien aussi, Nars et Chanel également mais Caron a conservé ce côté un peu ancien tout en s'adaptant à la vie actuelle ( recharges ).
      Le parfum est délicat, c'est vrai que la poudre Guerlain sent la violette mais là avec Caron on est dans la rose, ce qui est appréciable pour une poudre.

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    3. Grâce à vous j'ai maintenant l'embarras du choix! Merci pour cet exposé précis!

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  2. Je crois bien que c'est la première fois, mais je suis pas du tout d'accord !!

    Je trouve l'accord vraiment dissonant, presque vulgaire, et synthétique au possible. Même sa majesté la rose est mieux (et c'est pas peu dire ^^)
    Et même si on considère pas ce parfum comme une interprétation de la rose, ça fait un floral plastique discordant (à mes yeux hein ^^)

    J.

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    1. Oui il est plastique, mais il m'évoque un univers girly qui me rappelle des souvenirs et me fait sourire. Je ne le mettrai pas! Mais ne peux pas le détester. T'inquiète pas je suis toujours du côté Une Rose de la force ;)

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    2. Alors : OUF ^^

      (Une Rose vaincra)

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    3. Une Rose vaincra et ma Carte Bleue ( car oui il faut oser mettre des majuscules dans ce cas ) souffrira !
      Et s'il n'y avait que celle-là de Rose...
      Bonne nuit sur ce !

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    4. Il y a aussi Rose Splendide, Ce Soir ou Jamais, Nahéma...

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  3. Ce parfum gourmand exalte la délicatesse d'une rose exquise, lumineuse et d'une couleur délicieusement rose.
    L'incarnation d'une délicatesse faite reine des fleurs dans ce royaume du luxe qui porte l'histoire de la Maison Caron. D'ailleurs félicitation pour l'élégance et la sophistication qui se font temple du parfum, à ne pas perdre de vue, avec la Nouvelle Boutique Caron de la Rue François Ier.
    Le parfum Delire de Roses a le pouvoir d'enchanter tout en captivant et enveloppant le coeur du ressentir.
    On est en face à une composition très agréablement équilibrée. C'est du jamais senti en matière de la rose en parfumerie. Et cette originalité tient sans doute du fait que ce parfum est réellement un délire charnel, velouté, rendu telle une grâce par la beauté de cette rose gourmande. Il interpelle tous les sens qui se l'approprie. Et op, vite, on devient addicté à cette fragrance. On a presque envie de boire ce jus, tant ces facettes de la fleur confite au litchi émoustille le palais de l'olfaction! On est en pleine synesthésie nappant le goût de l'odorat d'une gourmandise complice avec cet attrait irrésistible de l'ordre de la fascination. Si ce n'est que celle de ce bien être qu'est s'arpéger de ce parfum en extrait, pour les gourmands de belles matières, sans modération. Mariano Néto, Paris, 31/10/2015. Un inconditionné de Caron depuis quarante ans!

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